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VAL 01 | 32 LOGEMENTS ET 3 CELLULES D' ACTIVITÉS | VALENCIENNES 

Le programme du projet, 32 logements et 3 cellules brutes, est réparti sur trois constructions, deux collectifs adressés 216 avenue Dampierre et 70 rue de la Citadelle et un collectif en intérieur d’îlot.

 

Le rez-de-chaussée du 216 avenue Dampierre accueille 2 cellules d'activités et un hall d'entrée distribuant 11 logements du type 1 au type 3.

Rue de la citadelle, le rez de chaussée est quant à lui occupé par une cellule d'activité, un hall d'entrée distribuant 7 logements du type 1 au type 3 et un porche d'accès véhicules et piétons desservant l'intérieur d’îlot.

En cœur d'îlot, le rez-de-chaus­sée abrite six places de parking,le hall d'entrée du plot central, un local technique et un local vélos et véhicules enfants. Le plot central accueille 14 logements du type 2 au type 4.

Notre projet attentif et respectueux du contexte suit deux stratégies distinctes. Les façades de l'avenue Dampierre et de la rue de la citadelle s'affirment par la présence de styles architecturaux très différents selon leur date de construction. Il en résulte néanmoins une unité par l'utilisation de la brique terre cuite comme élément d'une grammaire architecturale commune de l'identité du quartier. Le projet s'insère par mimétisme en offrant une implantation respectueuse des gabarits, de la composition et de la matérialité des façades voisines. Il est ici question de s'intégrer subtilement dans ce quartier hétérogène tout en formulant une écriture architecturale contemporaine. Les façades en briques assument leur contemporanéité par la mise en œuvre de larges baies carrées de 205 centimètres. Nous proposons un appareillage de briques en creux qui souligne la répétition de ce gabarit généreux. Il en résulte une modénature de façade qui rend hommage au passé industriel du site et qui garantit la luminosité des logements. Les châssis seront en aluminium laqué noir contribuent à affirmer la contemporanéité du projet. Les ouvrages de serrurerie joueront également de ce dialogue avec le patrimoine architectural environnant. Nous mettons en œuvre un rythme de barreaudage laqué noir en « V » comme élément fédérateur du projet sur les trois bâtiments.

 

Nous affirmons la présence des chéneaux en béton, ils affirment la verticalité de la façade de l'avenue Dampierre et sa division en trois séquences qui nous permettent de mieux l'intégrer au gabarit des maison bourgeoises voisines. Sur la rue de la citadelle ils affirment l’horizontalité en échos aux bâtiments voisins comme l'école et révèlent la pente de la rue.

 

 

En intérieur d'îlot, l'ambition est tout autre, il s'agit de créer une ambiance nouvelle en libérant de généreux espaces verts en périphérie du plot central. Ces jardins permettent de ménager des mises à distances vis-à-vis du voisinage en créant de belles perspectives pour tous. Ils offrent l'opportunité d'aménager des espaces communs, sous la forme de cheminements piétons et d'espaces verts ils connectent les accès piétons et les stationnements. Les façades s'affirment par l’horizontalité des dalles en béton et l'ouverture des quatre angles du bâtiments qui offrent des points de vue remarquables et des doubles orientations à chacun des séjours. L'utilisation de la briques, des châssis aluminium laqués noir et des garde corps « en V » sont garants de l'intégration aux deux autres bâtiments.

­Le rez de chaussée est décollé du sol par la mise en œuvre de pilotis en béton qui font entrer la lumière sous la dalle du R+1. Il accueille une voie véhicules, des places de parking, des locaux techniques et l'entrée du plot en cœur d'îlot. Ce lieu est perçu comme une zone de rencontres conviviales et généreusement éclairée que renforce la forme en « V » des poteaux. Ceux-ci font échos au garde corps et adoucissent la perception général du socle. Le R+4 en attique est traité différemment pour alléger la perception du bâtiment et ménager des terrasses au sud des logements. Son traitement monochrome en bois lasuré noir pour les façades et en zinc noir pour la couverture à deux pans fait échos à la toiture du hangar existant et au passé industriel du site. Cette réinterprétation du hangar sera perceptible par les constructions voisines, elle permet d'adoucir l'effet de masse et de jouer avec la forme archétypale de la maison modèle. Ce retrait de l'attique permet également de s’intégrer au contraintes réglementaires du site en ménageant des vues remarquables sur le paysage lointain notamment sur l'Escaut et sur la cathédrale Notre Dame du Saint Cordon.

Programme : 32 logements et 3 cellules brutes 

État du projet : études 2018 - construction 2019 / 2020

Maître d'ouvrage : IMCC

Architecte(s) : Antoine Landré Architecte + Jean-Charles Giardina Architecte 

Paysagistes : Coache Lacaille Dallanora 

Bureau d'étude économie : DM CONSEPT

Bureau d'étude technique : AZIMUT

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