top of page

VAL02  |  EXTENSION D'UNE MAISON DE VILLE  |  VALENCIENNES

Situé au nord de Valenciennes, sur l’avenue de Liège, le projet à pour objectif la restructuration et l’extension des espaces de vie d’une maison de ville. Il s’agit de repenser la disposition des pièces du rez-de-chaussée et d’intervenir sur une extension à l’arrière qui présente un état général vétuste et de nombreux défauts.


Édifiée dans la première partie du XXème siècle, l’habitation est articulé en trois parties. On identifie la maison principale sur trois niveaux, le garage latéral, étroit qui dispose d’une toiture plate et l’extension vieillissante à l’arrière qui accueille la cuisine, la salle à manger, une arrière-cuisine et un WC. L’ensemble bénéficie d’un jardin généreux situé en contre bas du rez-de-chaussée.


La partie arrière, l’ancienne extension, présente des fissures et hors d’aplomb en façade, des infiltrations en toiture et de manière général un état disgracieux. Fort de ces diagnostics nous décidons de démolir cette partie au profit d’une extension plus saine et pérenne. Seules les fondations existantes sont conservées par soucis d’efficacité économique et technique.

Le projet propose une restructuration globale, la cuisine est déplacée au cœur de la maison principale dans un espace traversant. Le garage est agrandi pour une plus grande fonctionnalité. Le salon est positionné à l’arrière dans la nouvelle construction, une extension en lien avec le jardin. Il s’agit de révéler les espaces peu ou mal exploités en proposant une progression séquentielle des espaces depuis la rue vers le jardin. 

Le projet, conçu comme un «entre-deux»,
a pour ambition de réconcilier la maison et le jardin.

L’extension :
L’extension propose une toiture pliée, attentive aux éléments existants qui l’entourent.
Elle est le fruit de la recherche d’un système constructif, d’une matérialité, de « politesse » de voisinage et de la poésie d’un espace plongé dans la nature.
La progression spatiale est réalisée à travers un jeu d’espaces aux caractéristiques variés : intérieurs, extérieurs, couverts, ombragés. Les jeux de niveaux et les transitions physiques qu’ils opèrent renforcent cette idée de rencontre poétique avec le jardin.

Ces nouveaux espaces accueillent un salon, un bureau, une bibliothèque adossée à un bloc opaque structurel et un WC.
La baie vitrée de l’extension s’ouvre généreusement sur une terrasse suspendue couverte, un espace de transition entre l’intérieur et le jardin. En outre un système de garde corps est mis en place pour protéger cette terrasse suspendue, ainsi un bris de vues structurel, un bassin de collecte des eaux de pluies et un banc sont mis en place pour régler la transition entre le niveau haut et le jardin.

Le mode constructif choisi est volontairement raisonnable. Les façades porteuses en maçonnerie sont implantées sur les fondations existantes, elles supportent une charpente légère en bois et une couverture métallique fiable et bon marché.
De même, la charpente bois apparente participe à l’identité et la lisibilité du projet. Cette technique est également un moyen d’optimiser les coûts et le temps de chantier en limitant le second œuvre et les finitions.

Le projet peut-être résumé par sa toiture qui se «plie» en fonction des besoins, apport lumineux, rapport au jardin, respect de réglementions urbanistiques et des voisins.

Programme : Extension d'une maison de ville

État du projet : Projet abandonné

Maître d'ouvrage : privé

Architecte(s) : Antoine Landré Architecte

bottom of page